Tu as entendu toute la semaine la phrase « il n’y a qu’un seul Stade »
Tu sais que les Toulousains arrivent revanchards et que, même sans internationaux, ça va être un gros match
Tu repenses à l’essai de Julien Arias de 70 mètres au Parc des Princes le 30 avril 2005. À celui de Florian Fritz de 40 mètres aussi …
Tu repenses aussi à cette finale de Coupe d’Europe à Murrayfield et à la cuillère de Jérôme Fillol sur Florian Fritz à Bordeaux
Tu regardes sur Youtube la finale du championnat de France 2003 avec les larmes de Fabien Galthié
Tu te repasses en boucle la pénalité de Joris Segonds au Stadium de Toulouse il y a un mois
Des noms te reviennent en vrac : Poitrenaud, De Villiers, Pichot, Michalak, Liebenberg, et même Fickou
Tu as l’impression que ce match pourrait être la bascule vers une fin de saison folle
Tu te souviens qu’il y a deux ans, en janvier 2020, le Stade Français, mal en point, était déjà sorti vainqueur d’un match de haute volée contre un Stade Toulousain au complet
Ce matin, au réveil, tu compares les deux compositions pour avoir des arguments avec tes potes toute la journée
Tu regardes le calendrier de fin de saison des deux équipes et tu te lances dans des calculs interminables
Tu écris à tes potes pour leur dire de venir dimanche soir à Jean Bouin
Je prends mes places !