Les Parisiens s’inclinent de très peu face au Stade Rochelais pour cette seconde journée de Top 14 sur le score de 28 à 26. Un match qui laisse à la fois des regrets et des espoirs pour la suite.

Progression dans la conservation

Qu’il est compliqué de jouer au rugby sans avoir de ballons. Une certitude reflétant le match des Parisiens le week-end dernier au Matmut Stadium. Les lyonnais avaient en effet étouffé les Rose et Bleu pendant la majeure partie de la rencontre. Il était donc naturel de travailler ce secteur durant cette semaine.

Rendant donc beaucoup moins de ballons cette fois-ci face aux Maritimes également réputés pour être joueurs, les Parisiens ont donc gardé le ballon. Cependant, quelques maladresses ou incompréhensions privent les joueurs de la capitale de ballons et offrent donc de nouvelles cartouches aux Charentais. Des adversaires qui ont su une nouvelle fois cadenasser la possession.

Le grand format de Castres/Paris

Des essais des deux côtés

Avec ce nouveau déplacement chez l’autre demi-finaliste déchu, beaucoup prédisaient l’enfer aux Stadistes, voire une copie similaire à celle affichée face au LOU. Les Parisiens ont en effet encaissé trois essais mais ont répliqué en en marquant quatre si l’on compte l’essai de pénalité donné pour un acte d’anti-jeu rochelais.

Mis en difficulté défensivement sur des remises en jeu rapides, les hommes d’Heyneke Meyer encaissent d’abord un essai d’avants inscrit par Jone Qovu puis un essai d’arrières inscrit par Pierre Aguillon venant transformer l’emprise rochelaise sur le dernier quart d’heure de la première période. Heureusement, les joueurs de la capitale ont également su se montrer à leur avantage par de beaux mouvements. Si le premier essai est comptabilisé comme un essai de pénalité, il aurait très bien pu être marqué en bout de ligne par Kylan Hamdaoui si Jérémy Sinzelle n’avait pas entaché la dernière passe d’un acte d’anti-jeu. L’arrière a cependant pu franchir la ligne d’en-but un peu plus tard après une bonne remise à l’intérieur de Joris Segonds pour Lester Etien saisissant ainsi l’intervalle et lui offrant alors l’essai après un 2 contre 1 bien négocié.

Pris de vitesse dans le second acte d’abord par un troisième essai de Arthur Retiere, les Parisiens peinent à se remettre à l’endroit encaissant de trop nombreuses offensives.

L’offensive Rochelaise

Loic Godener en vient même à sauver les siens de l’essai du break de Timani à 10 minutes de l’échéance. Alors que les visiteurs n’arrivaient plus à trouver de solutions offensives, un vent de fraicheur s’est soulevé côté rose pour parvenir à recoller au score par deux essais dans les 5 dernières minutes.

Des frissons au Stade

Une première fois par Jonathan Danty sur une bonne passe de Jules Plisson, puis une seconde fois par l’arrière stadiste, le Stade Français Paris s’est relevé et a filé des frissons au public du stade Marcel Deflandre.

Les statistiques

30

Essais

6

Essais transformés

2

Pénalités

4

Drops

6

Passes décisives

6

Passes décisives

6

Bonus

58

Points inscrits

Contactez nous !

    Slider d'images

    Des frissons au Stade

    Une première fois par Jonathan Danty sur une bonne passe de Jules Plisson, puis une seconde fois par l’arrière stadiste, le Stade Français Paris s’est relevé et a filé des frissons au public du stade Marcel Deflandre.

    Résumé de la Challenge Cup

    L’offensive Rochelaise

    Loic Godener en vient même à sauver les siens de l’essai du break de Timani à 10 minutes de l’échéance. Alors que les visiteurs n’arrivaient plus à trouver de solutions offensives, un vent de fraicheur s’est soulevé côté rose pour parvenir à recoller au score par deux essais dans les 5 dernières minutes.